Dernière mise à jour : 25 août 2023 à 15h00

  

 

 

 

GÉOGRAPHIE, HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE DE LA BRIÈRE

 

 

            

 

Un peu d’histoire…………….

 

Histoire de la Brière

       La Brière, propriété indivise

       Généralités socio-économiques au fil des âges

       L’affaire de Pendille (1792)

 

 

Le Pays, cartographie et histoire des Isles

 

Cartographie et situation au XVIIIè siècle

La vie dans les marais et les Iles

La vie sauvage et les hommes

 

Montoir-de-Bretagne : L’Ile du Clos et celles de l’est

Trignac : Les Iles du sud

Saint Malo-de-Guersac : Guersac et son Environnement

Saint Joachim : Les Grandes Iles de l’intérieur

 

Cartographie actuelle de la Brière

Projets et réalités communes des Isles

 

 

La Brière de Henri IV à 1900

 

Histoire de la Brière de Henri IV à la Révolution

Histoire de la Brière de 1800 à 1850 (en cours)

Histoire de la Brière de 1850 à 1890

 

Classes sociales et professions  

Patronymes et démographie

 

In Memoriam….

 

Mémorial des marins et conscrits briérons de 1692 à 1900

Mémorial des marins et conscrits briérons de 1901 et après

 

Poèmes et chansons briéronnes

 

Glossaire

 

Généalogie des familles de Brière

 

Base Généalogique

 

 

Et pour commencer….

 

 

 

Le contenu de cette base historique et généalogique est pour une part le résultat des recherches faites par André Moyon dans les archives de Loire-Atlantique, recherches que son fils Yves Moyon poursuit assidûment. Deux associations briéronnes ont aussi participé en partie au contenu de cette base. Ce sont « Le Pas de Saint-Malo » et « La Pierre Chaude ».

 

Cette base représente le travail de nombreuses années de recherches ponctuées par l’écriture de plusieurs livres et livrets sur le pays, l’histoire de la Brière et de ses hommes et femmes :

 

- Les Iles de Brière sous la Révolution – André MOYON 1988 – aux Editions des Paludiers

- Les Iles de Brière de Henri IV à Louis XVI, Le Pays et les hommes – André MOYON 1989 aux Editions des Paludiers

- Les Iles de Brière de Henri IV à Louis XVI, Patronymes et démographie – André MOYON 1989 aux Editions des Paludiers

- Les Iles de Brière de Henri IV à Louis XVI, Classes sociales et professions – André MOYON 1991 aux Editions des Paludiers

- Mémorial des Marins et conscrits Briérons – André MOYON pour l’édition de 1995 et 1997 et Yves MOYON pour les éditions suivantes

- Chronique briéronne du XVII et XVIII ème siècle – Edition internet – André et Yves MOYON

- Chronique briéronne du XIXème siècle – Edition internet - Yves MOYON

- Le cahier du Pas de Saint Malo n° 1 : « Errand : une ile et son histoire »

- Le cahier du Pas de Saint Malo n° 2 : « Ballade autour du Pin »

- Le cahier du Pas de Saint Malo n° 3 : « De La Bosse à Rozé au fil du Brivet »

- Le cahier du Pas de Saint-Malo n° 4 : « Ballade de La Paquelais à La Croix »

- Le cahier du Pas de Saint-Malo n° 5 :

- Le cahier du Pas de Saint-Malo n° 6 : « Guersac : Le Bourg »

 

 

L’ensemble du contenu de cette base briéronne se trouve en deux parties :

      - La partie historique et géographique sur ce site

      - La partie généalogique des familles de Brière est hébergée sur le site spécialisé de GENEANET.org

 

L’ensemble est en mise à jour régulière. Progressivement, des études historiques sur le périmètre de la base, des informations historiques individuelles, de nouvelles branches généalogiques viennent la compléter.

 

Des études ponctuelles viennent aussi enrichir aussi bien la partie historique que les généalogies familiales :

      - Étude sur les seigneureries et l’histoire du village de La Paquelais – Florence BIRET-JACQUES – 2016

 

 

Dans la continuité d’esprit dans lequel André Moyon travaillait, elle est mise gratuitement à la disposition de tous.

 

 

Quelques précisions sur le contenu de cette monographie géographique, historique et généalogique

 

XVIIème siècle et XVIIIème siècle :

 

Nous avons la chance d’avoir conservé les premiers registres paroissiaux, ceux de 1626 à 1637.

Malheureusement, la disparition de ceux des 30 années suivantes (1638 à 1667) n’a même pas permis d’aller plus loin dans la reconstitution des fratries des précédentes naissances.

 

L’absence de registres de mariage et de décès avant 1667 ne permet pas non plus (à quelques exceptions près) de savoir ce que sont devenus ceux dont nous connaissonsles naissances. En 40 ans une grande partie d’entre eux ext déjà décédée et la plupart des survivants est déjà mariée.

 

A partir de 1667, avec la notation dans le même registre des baptêmes, mariages et décès, l’étude devient plus facile.

 

Malheureusement, la disparition des registres de trop d’années entre 1667 et 1712 a perturbé ce travail de recherche.

 

Ce n’est qu’à partir de 1718 que la documentation de base est plus complète…en attendant les perturbations de la fin du XVIII ème siècle.

 

Les mariages n’ont donc été enregistrés à Montoir qu’à partir de septembre 1668 et cela , bien souvent, de façon fort succinte. Ces actes, ainsi que ceux de décès furent notés sur les registres paroissiaux jusqu’alors réservés aux baptêmes et ceci dans l’ordre chronologique au fur et à mesure de leur réalisation.

 

Les registres des années 1677, 1679, 1683, 1689, 1691 et une grande partie de 1700 ont disparu. Pour ceux enregistrés, les indications, surtout au début, sont souvent rudimentaires, se limitant parfois à une simple liste des conjoints mariés le même jour.

 

Pour les années précédant 1668, quelques mariages connus par d’autres sources que les registres paroissiaux ont été insérés par ordre chronologique avec les renseignements que l’on a à leur sujet.

 

Un certain nombre de mariages célébrés dans des paroisses voisines de celle de Montoir et susceptibles de concerner des Montoirins ont été incorporés. Pour ces mariages les fratries ou les ascendants ne sont pas complets. Il conviendra de rechercher dans les archives des paroisses voisines.

 

A partir du 18 février 1747 le premier registre de 20 feuilles est adressé par le Présidial de Nantes « pour enregistrer les baptêmes, mariages, sépultures de la paroisse de Saint Jouasin et de Sainte Anne, fraisrette de Montouar ». C’est donc à partir de cette année là que les registres de Montoir et ceux de la succursale de Saint Joachim sont séparés (jusque là les évènements étaient célébrés à l’église mère de Saint Etienne de Montoir.

 

Néanmoins, l’habitude de célébrer à Montoir , se prolongea, parfois de façon importante jusqu’en 1779. Ensuite, pendant les troubles de la fin du siècle, beaucoup de mariages furent également enregistrés à l’état civil de Montoir.

 

LES REGISTRES PAROISSIAUX

 

En 1406 Henri Le Barbu, évêque de Nantes, avait imposé aux curés la tenue de registres de baptêmes. Décision qui fut certainement appliquée de façons fort diverses suivant les paroisses.

En août 1539, François Ier, par son ordonnance de Villers-Cotterêts, décida la tenue de registres destinés à constater les naissances de toutes les personnes et les décès des gens «tenant bénéfice».

Par une ordonnance épiscopale de 1560, l’évêque de Nantes, Antoine de Créquy, prescrivit au clergé paroissial de son diocèse, de tenir ponctuellement ces registres.

En 1579, Henri III, par l’article 181 de son ordonnance de Blois créa les registres pour les mariages et les décès de tous.

Ces documents furent complétés par Louis XIV en son ordonnance de 1667 - article XI du titre XX, puis par une déclaration du roi Louis XV du 9 avril 1736.

La loi du 20 septembre 1792 dispose que les registres tenus par le clergé paroissial le seront désormais par les municipalités. De paroissiaux ils deviennent communaux : d’État Civil.

Les registres paroissiaux qui nous sont parvenus constituent deux fonds : le communal, composé de l’exemplaire conservé par la paroisse et remis à la municipalité en 1792 - le départemental, constitué d’une copie jusqu’en 1736, puis à partir de cette date d’un deuxième original, remis à la sénéchaussée et actuellement conservé aux archives départementales.

 

La commune de Montoir ayant déposé ses archives antérieures à la révolution au département, nous avons la chance d’avoir au même lieu l’ensemble de ces documents.

Ceci est très important pour un travail sérieux. Un certain nombre d’années ont en effet disparu soit dans un fonds, soit dans l’autre. Mais les deux étant réunis, on arrive souvent à les retrouver au moins en l’un d’eux.

Le 12 avril 1792 la municipalité de Montoir procédait à une première confiscation des registres paroissiaux et à cette occasion en dressait un inventaire. La collection existante alors comprenait 126 cahiers.

Le premier allait de septembre 1532 à 1546. Ensuite il y avait un trou et le suivant commençait le 16 février 1581. Puis la collection était complète. Les registres qui nous manquent tant, ceux des années 1700 à 1717 existaient alors.

Le rédacteur du PV note au sujet des plus anciens documents que « ces registres sont incomplets, feuilles rongées, déchirées, n’ayant pu les déchiffrer, nous sommes reportés aux étiquettes ». Il remarque que ceux de 1630 à 1655 sont absolument illisibles et que « celui de 1724 est particulièrement délabré ». Heureusement que pour cette année les deux exemplaires ont été conservés, ce qui permet quand même de s’y retrouver.

Le tableau suivant fait le point sur ce qui nous reste dans les fonds communaux et départementaux.

 

Saint-Joachim

 

La paroisse de Montoir comprenait toutes les îles de la Brière, de Penhoët et Trefféac à Baslan et à Kerfeuil.

En 1747 la chapelle de St-Joachim située dans la gagnerie de « l’île des Grandes Iles» est érigée en succursale de l’église paroissiale. Le cimetière et les fonts baptismaux sont bénis le 18 juin. Deux vicaires de Montoir sont chargés de son service.

Le mois suivant ils y assurent les baptêmes et inhumations qu’ils consignent sur des registres propres.

Quelques mariages y sont aussi célébrés, mais pendant longtemps, la plupart des célébrations nuptiales auront lieu au bourg, à l’église paroissiale.

L’exemplaire communal de ces registres a disparu, mais les Archives Départementales en possèdent une collection complète jusqu’à la fin de 1791. Celui de 1792 n’existe pas.

Les registres d’État Civil d’abord inexistants, puis très incomplets ne seront à peu près correctement tenus qu’à partir de 1799-1800.

 

Les registres étant maintenant accessibles sur Internet, voici néanmoins le tableau des registres disponibles jusqu’à la Révolution.

 

 

P A R O I S S E   S t.  E S T I E N N E   D E  M O N T H O I R

 

G u i d e   d e  r e c h e r c h e

d a n s   l e s   R e g i s t r e s   P a r o i s s i a ux

 

Les registres antérieurs au 9 octobre 1668 ne comportent que des baptêmes.

L’orthographe « MONTHOIR » était celle généralement utilisée à cette époque.

 

Années

Dépôt communal

Fonds départemental

Inexistant

15.05.1626 au 14.04.1637

E1

 

 

15.04.1637 au 17.11.1667

 

 

X

18.11.1667 au 08.10.1668

E2

 

 

09.10.1668 au 25.01.1670

E2

X

 

26.01.1670 au 31.12.1670

 

X

 

01.01.1671 au 28.01.1672

E2

X

 

29.01.1672 au 31.12.1672

 

X

 

1673

E2

 

 

1674-1675

E2,3

X

 

1676

 

X

 

1677

 

 

X

1678

E3

 

 

1679

 

 

X

1680

E3

X

 

1681-1682

E3

 

 

1683

 

 

X

1684

E3

 

 

1685

E4

X

 

1686-1687-1688

E4

 

 

1689

 

 

X

1690

E4

 

 

1691

 

 

X

1692-1693-1694

E4,5

 

 

1695

 

X

 

1696-1697

E5

X

 

1698-1699

E5

 

 

(Janvier- Février- Mars

 

 

X

(01.04 au 27.04

E5

 

 

1700 (28.04 au 03.06

 

 

X

(06.06 au 06.11

E5

 

 

(08.11 au 31.12

 

 

X

17.01 au 06.02.1712

 

 

X

06.02.1712 au 28.11.1712

E6

 

 

29.11.1712 au 31.12.1714

 

 

X

1715

E6

 

 

02.01.1716 au 27.01.1717

E6

X

 

28.01.1717 au 28.01.1718

 

 

X

28.01.1718 au 30.07.1719

E6

X

 

31.07.1719 au 31.12.1719

E6

 

1720-1721-1722

E6

 

1723

E7

X

 

1724

E7

 

1725 à 1730

E7

X

 

1731

E7

 

1732

E7

X

 

1733 à 1742

E8

X

 

1743 à 1752

E9

X

 

1753 à 1762

E10

X

 

1763 à 1772

E11

x

 

1773 à 1782

E12

X

 

1783 à 1792

E13

X

 

 

 

 

 

 

                                                          

A propos des sources complémentaires

 

Les Sources Marine

 

Un certain nombre de commentaires sur les raisons des décès ou sur la vie marine de nombreux individus figurent dans la base généalogique. Ces informations proviennent des archives Marine des archives départementales de Loire-Atlantique ou des registres d’état-civil. Ces informations ont été recherchées essentiellement par André et Yves Moyon et occasionnellement d’autres personnes passionnées. Qu’elles en soient remerciées.

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