BASE GÉNÉALOGIQUE DE BRIÈRE

 

 

 


                                Ce glossaire reprend parfois certaines définitions ou explications trouvées sur internet.

Glossaire             Je ne saurai trop conseiller de se référer à ces sites pour des informations plus complètes

 

 

 

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Affranchisseur : Dans les registres paroissiaux ou d’état civil des siècles passés ce terme désigne pratiquement toujours une personne dont le métier est de châtrer les animaux et, extrêmement rarement,une personne en charge d’affranchir des documents ou courriers. (Voir aussi Hongreur)

 

Ambulance : Au XIXème siècle et début du XXème ce terme désignait un hôpital militaire de campagne.

 

Apprécix : Terme ancien signifiant augmentation de valeur d'un bien

 

Barque : il s’agissait d’un petit bateau à voile la plupart du temps non ponté avec un équipage très restreint

 

Blin : Chaland de grande dimension pour le transport des mottes de tourbe. Il était la charrette des Briérons.

Brick : Bateau muni de deux mâts, un grand mât et un mât de misaine. Ces deux mâts peuvent avoir une quête (être un peu inclinés). C'est donc l'absence de mât d'artimon qui le distingue essentiellement des autres navires.

Bosseman ou Bossemeur : Autrefois sous-officier de marine ayant le grade intermédiaire entre ceux de contremaître et de quartier-maître. Le bosseman était particulièrement chargé du soin des câbles, des ancres, des bouées, etc. (http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/bosseman/7678)

Calabéri : Le Galbary est, en fait, le Calabéri ou Kalabar, région côtière située à l'est de l'actuel Nigéria.

Chaland : Barque plate, moyen de déplacement dans les marais

Chaloupe : Grand canot dont on se sert principalement dans les ports et les rades pour le transport des vivres, des fardeaux, etc.

Capitaine, maitre, pilote: Jusqu'en 1681 le titre de "Capitaine" était réservé aux Officiers qui commandaient des navires de guerre. Sur les navires marchands, il n'était question que de "Maîtres, Patrons et Pilotes". Ordonnance de 1681 :"Nul ne peut-être à l'avenir reçu Capitaine, Maître ou Pilote sans avoir navigué cinq ans et avoir subi avec succès un examen public sur la science nautique".
Pour la première fois, le titre de "Capitaine" apparaît et il semble bien qu'il concerne la navigation au Long Cours, celui de "Maître" étant réservé à la navigation au cabotage.
En effet, l'article 25 de l'ordonnance émet des prescriptions pour les "Capitaines qui feront des voyages au Long Cours" et VALIN, dans ses commentaires de l'ordonnance indique "que dans l'usage actuel, on donne communément la qualité de Capitaine à celui qui commande un navire marchand pour un voyage au Long Cours"
Donc à cette époque, les termes de Long Cours et de Capitaine sont bien entrés dans le langage maritime, bien que n'étant pas encore officiellement associés.
Les commandements des navires au Long Cours sont exercés par les "Capitaines" et ceux du cabotage par des "Maîtres".
Des examens distincts semblent bien être prévus. ( http://capitaineslongcours.online.fr/historique.html )

Chasse-marée : grande chaloupe de pêche ou de transport de pêche à voile utilisée sur les côtes de l’atlantique pour le cabotage. Son équipage était composé de 3 à 5 personnes. Elle était le bateau le plus utilisé par les maitres au cabotage briérons dont le port d’attache était le plus souvent le port de Méan.

Chauffeur : en terme de marine ou de chemin de fer, au XIXème siècle, ce terme désigne les hommes en charge d'alimenter en charbon les chaudières des machines à vapeur.

Cherreau, chaireau : Chemin d’accès aux sites de tournage (Monographie sur le tourbage de la fédération Gallo)

Conseil de fabrique : Groupe de clercs ou de laïcs, appelés « fabriqueurs » ou marguilliers, chargés de veiller à l’administration des biens d’une église ou d’une paroisse.

Corvette : La corvette est une catégorie de petit navire de guerre, léger et rapide, qui apparaît en France à la fin du XVIIe siècle.

Côte d'Angole : Le littoral compris entre Cap Formosa et la rivière du Congo, actuellement faisant partie du territoire connu sous les noms de Cameroun, Gabon et Cabinda, possédait trois centres commerciaux très actifs de traite négrière : Malimbe (Mayumba), Louangue (Loango), Cabinde (Cabinda). Les captifs étaient abondants mais de médiocre qualité et les "coutumes" très chères18.

Coupeur de mottes : Appellation des gens pratiquant la coupe de la motte de tourbe à la saison des basses eaux en Brière. (Pour plus d’informations sur l’industrie de la tourbe en Brière, se référer à l’excellent ouvrage de la Fédération Gallo paru en 1996, « Le temps de la tourbe », s’il est toujours trouvable !)

Curée : canal qui fait le tour des iles en Brière

Etier : Canal relié à la mer dans lequel la marée monte et descend.

Gardis : Marais gardis : Marais en propriété collective entouré d’une douve.

Fabrique : Biens, revenus d’une église ou d’une paroisse

Fièvre ataxique : l'ancienne Fièvre maligne forme de la fièvre typhoïde avec prédominance de symptômes cérébraux délire etc. et un grand désordre dans l'ensemble des phénomènes. (désordre du système nerveux se caractérisant par un défaut de coordination des mouvements volontaires)

 

Fièvre jaune : La fièvre jaune, parfois appelée vomi noir (vomito negro) ou peste américaine, est une maladie virale aiguë. C'est une arbovirose zoonotique des grands singes de la forêt équatoriale et elle est transmise de singe à singe par divers moustiques du genre Aedes, hôtes intermédiaires et vecteurs.
L'homme traversant ces foyers sauvages d'endémie est sporadiquement piqué par les moustiques infectés et fait alors une fièvre jaune humaine dite "forme sylvatique". Revenu vers les centres habités, il joue le rôle de réservoir de virus et, piqué par le moustique commensal qu'est Aedes aegypti, hôte vicariant très efficace, il est à l'origine d'une fièvre jaune purement humaine et épidémique : la redoutable "forme urbaine".


Fièvre pourpre : La fièvre pourpre est une maladie infectieuse principalement de l’Amérique du Nord. Sa cause, la bactérie rickettsia rickettsii, se propage par les tiques, un parasite de l’ordre des arachnides, de certains mammifères tels que le lapin. La personne atteinte est fiévreuse et se recouvre d’exanthèmes, sorte de rougeur cutanée. Se déclenchant au 6e jour, cette dernière peut être hémorragique. Cette rougeur est causée par une vascularite, l’inflammation des vaisseaux sanguins, et quelquefois par une atteinte nerveuse comme une encéphalite, une inflammation souvent à séquelles mentales

 

Fièvre putride : il s’agit de la gastro entérite typhoïde

 

Fièvre synoque : Toute maladie fébrile de courte durée, dont on ne connaît pas la cause (d’apr. GARNIER-DEL. 1972).

Fille de labeur :: Cette profession, très usitée dans les registres au XIXème siècle signifie « fille ou femme pour faire n’importe quel travail », bonne à tout faire,  qu’il s’agisse de la terre ou de la maison.

Fleur d'oranger : Aujourd'hui, les couronnes de fleurs d'oranger n'évoquent que de vagues souvenirs du passé..Pourtant ces fleurs connurent un succès international durant la Belle Époque et cela jusque vers 1935. Les femmes ne portaient qu'une seule fois dans leur vie les couronnes de fleurs d'oranger : le jour de leur mariage. Ces couronnes étaient ensuite mises sous des globes en verre avec d'autres objets souvenirs et devenaient un des ornements remarquables de l'intérieur des foyers briérons.rechercher

Flûte : Une Flûte est un navire de charge hollandais du XVIIIe siècle équipé de trois mâts aux voiles carrées. Au XIXe siècle on les désigne sous le nom de corvette de charge dans la marine française.

Forgeron : Jusque dans les années 1880, ce nom de métier est seulement employé au sens habituel, soit comme synonyme de maréchal ou maréchal-ferrant. Lorsque l'usine métallurgique des Forges de Trignac se crée et se développe dans les années 1890, l'emploi du terme devient plus générique et englobe généralement les "manœuvres" (ouvriers) des forges (puddleurs, lamineurs, chauffeurs..)

Gabare : À la mer, une Gabare est un bâtiment ponté, allant de 120 jusqu'à 450 tonneaux de jauge selon l'époque et le constructeur, gréé en trois-mâts, destiné au transport de marchandises. Elles étaient particulièrement utilisées, dès les années 1715, pour le transport des bois de charpente vers les arsenaux royaux, mais aussi pour le transport d'autres marchandises volumineuses. Les plus importantes sont armées de 10 à 20 pièces de canons de 4 ou 8 livres, parfois 12. En Loire, en fin du XVIIIème, compte tenu de l’envasement de la Loire, : Le transport des marchandises entre les navires mouillés à Couëron, Paimbœuf ou Mindin et le port de Nantes se fait au moyen de gabarres ou allèges dont les 2/3 sont pontées, qui jaugent de 80 à 120 tonneaux ; elles naviguent à la voile et à l’aide de la marée. Il y a environ 110 gabarres conduites chacune par un pilote et deux ou trois matelots. Ce sont des embarcations sûres. Les accidents sont très rares. (Moret p. 640)

Galabery : voir Calaberi

Garnissaire : Les Garnisaires étaient des hommes de troupes qu’on envoyait chez les habitants, à charge pour ceux-ci de les héberger, les nourrir et parfois les payer, tant qu’ils n’auraient pas acquitté leurs dettes. C’était, à l’époque de la révolution, un moyen couramment employé.

Graville Sainte-Honorine : Commune intégrée au Havre en 1919

Guinée : Dans les archives de la Marine du XVIIème et XVIIIème cette appellation désigne les côtes d'Afrique équatoriale au sens large

Hayer : Faire des haies

Hongreur : Personne ayant la charge de châtrer les chevaux (quasi exclusivement) (voir aussi Affranchisseur)

Inscrit maritime : Terme assez générique désignant toute personne inscrite sur les registres de l’inscription maritime ou administration des classes. Ces registres étaient tenus par un commissaire aux classes qui s’efforçait d’enrôler ou de réquisitionner des « volontaires » pour naviguer. Sauf s’il y avait un registre spécial par classe (mousse, maitre au cabotage..) l’emploi du marin n’était pas toujours indiqué. De plus, par exemple, un marin enregistré comme matelot pouvait être inscrit sur un rôle d’équipage comme second ou premier maitre. (voir rôle d’équipage)

Journalier : Terme utilisé au 19ème siècle pour désigner les ouvriers agricoles qui louaient leurs bras pour les travaux des champs. Ils étaient souvent plus ou moins itinérants, ne restant que quelques semaines dans la même commune.

Juda : Haut lieu de la traite négrière, il s'agit de la ville Ouidah au Bénin (ex Dahomey)

Kalabar : voir Calabéri

Lamaneur :  personne chargée des opérations d'amarrage des navires. Le terme vient du vieux français laman lui même issu du néerlandais losman, signifiant « l'homme de la sonde ». À l'origine, c'était un marin local expérimenté qui montait à bord des navires pour les guider lors de leur entrée dans le port, pour ce faire, il s'aidait d'une sonde. Par la suite, son métier a évolué vers l'assistance à l'amarrage des bâtiments. Les lamaneurs embraquent les toulines envoyées depuis le navire, à l'extrémité desquelles sont fixées les aussières qu'ils saisissent et capèlent sur des bollards ou bittes d'amarrage. Lors de l'appareillage, ils larguent les aussières sur demande du navire.

 

La Roche-sur-Yon : Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé 8 fois de nom en moins de 70 ans :L’apparition de ces noms dans les registres peut amener des confusions, notamment avec Pontivy

 

 

Latitude et longitude : pour situer la zone exacte d’un naufrage ou d’un décès je conseille d’utiliser le logiciel gratuit Gogle Earth.

 

Lazaret : Etablissement isolé dans une rade où l’on garde en quarantaine les équipages et les passagers venant de pays infectés par des maladies contagieuses.

Lingère : Cette profession, fréquente dans les registres du XIX ème siècle, semble vouloir dire « femme d’intérieure » plutôt que femme s’occupant du linge, même si cela devait être parfois le cas chez des « propriétaires ».

Maitre au cabotage : voir à Capitaine.

 

Malo-les-Bains : (Malo-aan-Zee en néerlandais) est une ancienne commune du département du Nord, dans la banlieue est de Dunkerque. Elle a été détachée de la commune de Rosendaël en 1891 et fusionnée avec Dunkerque en 1970 dont elle constitue aujourd'hui l'un des quartiers, communément appelé «Malo »

 

Marguillier : (Appelé aussi Fabriqueur) Personne (homme) appartenant, autrefois, au conseil de fabrique, organisme chargé de gérer les biens temporels de chaque paroisse ou église. Il s’agissait dans les premiers temps de membre du clergé auxquels vinrent ensuite se joindre des laïcs. Après la révolution et la nationalisation des biens de l’église, leur rôle devint plutôt de porter des bannières dans les processions ou de monter des reposoirs. C’est plus aujourd’hui une forme de l’ Action Catholique.

Méridien de Paris : Le méridien de Paris est le méridien passant par le centre de l'Observatoire de Paris. Il est situé à 2° 20' 14,025" à l'est de celui de Greenwich. Il est aussi connu sous le nom de Méridienne de France qui est sa matérialisation sur le territoire Français (de Dunkerque à Perpignan). Ainsi la Méridienne de France a permis le déploiement de la nouvelle triangulation de la France.

Mortas : Arbre en voie de fossilisation, on le trouve dans les marais à des profondeurs de 0,50 m à 2 mètres.

Mousse, Novice,  Apprenti marin : ces mots sont synonymes

 

Marinier : au XVII siècle, ce mot ne signifie pas que la personne navigue sur les rivières mais désigne de façon générale les marins

 

Motte : Nom donné à la tourbe découpée

 

Napoléonville : Ce fut le nom donné à Pontivy durant le premier empire. A ne pas confondre avec Napoléon-Vendée (La Roche-sur-Yon

 

Pilote : au 17ème siècle ce terme désigne souvent les commandants de navire grands ou petits.

 

Perreyeur : Personne qui travaille la pierre ou l'ardoise

 

Poulieur : personne qui fabrique et/ou vend des poulies.

 

Riveur : C’est un des nouveaux métiers qui se développent au milieu du XIXème siècle en liaison avec la fabrication des navires en tôles d’acier. Ce métier consiste à assembler les tôles constituant la structure des bateaux avec des rivets. Les riveurs travaillaient dans une atmosphère extrêmement bruyante. La soudure n’apparut que beaucoup plus tard.

 

Rôle d’équipage : Le rôle d’équipage est l’acte authentique de constitution de l’armement administratif d’un bâtiment et l’état certifié de toutes les personnes qui se trouvent à bord. Il est obligatoire pour tous les navires. L’armement d’un rôle ne peut se concevoir sans l’embarquement de l’équipage (ou d’une partie de l’équipage). Il ne vaut que pour un genre de navigation. Les mouvements des marins étaient enregistrés soit directement par l’armateur ou par le capitaine du navire durant la navigation. Le rôle peut être déposé si le navire reste inactif. Les rôles d’équipage sont parfois une source intéressante de renseignements individuels complémentaires notamment sur les causes de décès des marins en mer (surtout à partir du début du XIXème). Pour voir un exemple : www.histoire-genealogie.com/spip.php?article716

 

Sillon : mesure de surface correspondant à environ 80 m².

 

Subrécargue : Le subrécargue est, dans le domaine maritime, une personne qui représente à bord d'un navire le propriétaire de la cargaison (le chargeur) ou l'armateur ou encore l'affréteur à temps. Il a autorité sur tout ce qui touche la cargaison: son chargement, son saisissage, son suivi durant le voyage.

 

Tailleuse : Féminin de tailleur, terme utilisé au XIXème siècle pour désigner les couturières, terme plutôt du XXème siècle.

 

Terrassier : ce terme apparait dans les registres au milieu du 19ème siècle. Il désigne essentiellement les ouvriers qui travaillent à la construction de la ligne de chemin de fer entre Nantes et Saint-Nazaire ou à la construction du grand bassin de Saint-Nazaire. Plus tard on les appellera manœuvres, O.S. (ouvriers spécialisés)…

 

Tiers-ordre : Dans la religion catholique, il s’agit d’associations de fidèles qui, tout en vivant dans le monde, sont affiliés à un ordre religieux. (définition du petit Larousse)

 

Tourbeur : Voir coupeur de mottes

Trébéron : L'île Trébéron est située dans la Baie de Roscanvel, au sud-ouest de la rade de Brest, entre la presqu'île de Quélern et l'Île Longue. À 300 mètres à l'ouest se trouve l'île des Morts, à 300 mètres au sud-est se trouve l'île Perdue. Point culminant : 24 m. Superficie : 10 ha. Une impasse de la ville de Brest porte son nom….En 1720, l'île de Trébéron devient un lieu de quarantaine. Le lazaret qui y est construit accueille les marins de retour d'expédition en zone tropicale où règnent des maladies épidémiques (fièvre jaune, typhus, choléra…).." (voir Wikipedia)

Voyer : Le voyer, en latin « viarius », est l’inspecteur des chemins[1]. C'est l'officier préposé à l’entretien des voies publiques sous l’Ancien Régime, qui prend ensuite le nom d’agent voyer au XIXe siècle (et d’architecte-voyer dans les villes).[2] En France, les agents voyers dépendent du Ministère de l'Intérieur et sont responsables de la construction et de l'entretien des chemins vicinaux. Il y aurait eu 3 500 techniciens ou ingénieurs, recrutés localement et organisés en agence départementale placée sous l'autorité du préfet depuis 1836 et du Conseil général depuis 1867. Ces agents voyers peuvent, moyennant rémunérations accessoires, travailler pour le compte des municipalités. (http://fr.wikipedia.org/)  

 

 

 

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