GÉOGRAPHIE, HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE DE LA BRIÈRE

 

 

Classes sociales et professions de Henri IV à Louis XVI

 

 

 
Les CHIRURGIENS et MAITRES CHIRURGIENS

 

 

Au chef-lieu de la paroisse résident les maistres chirurgiens. C’est sous ce vocable que l’on désigne alors ceux que nous appellerions aujourd’hui médecins généralistes.

        Leur science et leurs compétences sont du niveau de la médecine de l’époque, c’est-à-dire très empiriques.

        Certains remplissent en même temps une fonction administrative et nous les avons déjà rencontrés au chapitre précédent, ainsi :

                 - TASSE Maurice, sieur du Pont, notaire et procureur

                 - VIVIEN Allain, sieur de la Maison neuve, procureur

                 - DENIAUD Louys, sieur de Penhoët, greffier

        Il faut ajouter :

                 - CHAUVEAU Sébastien qui décède le 25 avril 1676, trois jours après sa femme Renée DESBOIS

                 - OLLIVAUD Pierre époux de Janne PHILIPPE (marié le 1er septembre 1693) qui réside à Cromain

                 - AOUSTIN Jérosme, époux de Marguerite JAMET (1696)

                 - JOUAUD Estienne, époux d’Isabelle DUPIN (1696)

 

        D’autres n’ont résidé sur la paroisse que temporairement :                                

                 - DE SAINT A ROMAIN Pierre, ép. de Marie CROUIN(1686)

                 - GUIHARD René sieur de la Haye (1690)

                 - COULON Jan (1697)

 

Aucune trace d’hospice ou d’hôpital, mais il arrivait qu’en cas de nécessité le maistre chirurgien, notable et grandement logé, acceptât d’héberger des malades. C’est ainsi que le 11 mars 1682, le chapelain de Méan, Claude PHILIPPE, baptisa dans la religion catholique un garçon marinier natif d’Allemagne, malade au lit chez Me Maurice TASSE, chirurgien dans le bourg. (Le dit marinier abjura la religion réformée lors de ce baptême et mourut 3 jours plus tard, sans doute était-il très malade).

 

Il semble aussi que le chirurgien SAINT A ROMAIN ou SANTORAMAIN exerça surtout à St-Nazaire et que sa femme Marie CROUIN fut la première personne à mourir dans une maison qui avait été louée par la paroisse de St-Nazaire pour loger les malades et les vieillards et qui devait être à l’origine d’hôpital de la Briandais (Moret). Cela se passait le 11 février 1737.