Saint-Malo : Guersac et son environnement

 

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Page réalisée à partir des recherches et publications de l’association « Le Pas de Saint-Malo »

 

 

 

 

 

 

 

 

La meunerie en Loire- Inférieure en 1809

 

Sur la commune de Montoir il y avait 11 moulins dont 3 à Saint- Malo de capacité de production de 33 quintaux.

Sur le canton de Savenay : 275 moulins à vent et 31 moulins à eau, de capacité de 2.517 quintaux.

Guérande était la commune qui en avait le plus : 27 pour 68 quintaux.

Pour la Loire-Inférieure : 1153 moulins à vent et 178 moulins à eau, capacité de 11824 quintaux.

(Source : ADLA 6 M 1082)

 

 

 

 

 

Les moulins de La Grée

 

Une Grée se disait d’un endroit élevé et pierreux ; or il est bien connu que les moulins à vent doivent être construits sur une butte. Dénommés « moulins de la Grée », ils se situaient dans le Bourg.

 

 

Les deux moulins de La Grée étaient des moulins à vent classiques constitués d'une tour en maçonnerie, surmontée d’une calotte orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal ou légèrement incliné vers le haut et un toit en bardage ; c'est le « moulin-tour ».

Au début du XVIIIème siècle le moulin de la Grée en l’Isle de Guersac, est l’un des trois moulins importants qui dépendent directement de la vicomté de Donges. Il avait été affermé en 1708 pour 250 livres.

Le meunier vers 1740 est Jan NICOLAS marié à Jeanne NICOLAS. Lui succède ensuite François RENAUDIN.

Le cadastre de 1828 mentionne deux moulins à La Grée.

 

Le Moulin Neuf

 

Il a des ailes Berton : dans les années 1840 l’ingénieur Berton inventa, pour remplacer les toiles, un système de planches verticales qui glissent les unes sur les autres pour se superposer (position fermée) ou former un parallélogramme (position ouverte) maniable de l’intérieur. Cette innovation eut pour double avantage de faciliter la tâche du meunier en lui permettant de régler la voilure, lorsque les ailes étaient en mouvement, et de faire surélever son moulin pour chercher le vent le plus haut possible et augmenter sa puissance, donc son rendement.

 

Le Vieux Moulin

 

Il a des ailes à toile : chaque aile était constituée d’une verge médiane, ou axe, supportant des barreaux transversaux. Elles étaient tendues de deux toiles chacune. Le meunier grimpait successivement aux quatre ailes pour les garnir de toiles. Toutes les manœuvres de déploiement ou resserrement des toiles sur les ailes se faisaient à partir du sol, moulin à l’arrêt.

 

 Le moulin du Champ Mata

 

Sur les matrices cadastrales de Montoir, il est mentionné la construction d’un moulin à vent sur la parcelle cadastrée N116 (nommée Champ Mata) appartenant à Éphrem BERSIHAND, meunier à Saint-Malo, frère d’Etienne et Pierre.

Il sera démoli ou arrêté en 1888.