MONTOIR : L’ile du Clos et celles de l’est

 

 

La Mouidais

 

 

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   Les métairies au XVIII ème

 

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La MOUIDAIS  ou MOYDAIS       

 

La famille du COULDRAY possèda cette terre noble mais sans juridiction. Briand et Guy du COULDRAY étaient aussi seigneurs de Beauregard en Saint-Nazaire.

 

Métairie du lieu noble.

 

Le seul métayer dont on soit sûr est Pierre HALGAN. Né à Donges il a épousé le 2 juillet 1726 Jeanne MAHE et travaille à Trégonneau.

Veuf il épouse le 18 janvier 1734 une autre Jeanne MAHE, de Missillac et s’installe à La Mouidais. Sa femme y meurt 10 ans plus tard. Le 27 juin 1740 il se remarie avec Marie LEBEE de Crossac.

Il meurt à la métairie le 17 mars 1744.

 

Rien ne permet de dire que les autres personnages qui apparaissent épisodiquement à la Mouidais avaient un rapport avec la métairie.

 

Le saint de La Mouidais

Après la bataille de Savenay le 23 décembre 1793 où MARCEAU écrasa la Grande Armée Catholique, un groupe de fuyards fut rejoint devant la Mouidais par un détachement de l’armée de Mayence. Les Républicains leur promirent la vie sauve s’ils se rendaient. Les royalistes se rendirent mais ils furent massacrés impitoyablement. Parmi les victimes se trouvait un homme qui, quoiqu’habillé simplement, attira l’attention de ceux qui l’ont vu après sa mort. Ses vêtements en étoffe grise, son linge fin et principalement un petit collet comme en portaient les ecclésiastiques on fait dire qu’il était prêtre et, un peu plus tard, que c’était l’évêque de Dol. Il fut enterré dans un petit terrain de l’autre côté d’une douve. Il se répandit bientôt sur son compte un bruit de sainteté qui attira un grand nombre de pèlerins. L’origine de cette dévotion vient, dit-on, d’une lumière qui apparut pendant quelques temps le soir sur sa tombe.

Plusieurs personnes racontèrent qu’elles avaient obtenu la guérison et en peu de temps les pèlerins devinrent plus nombreux, venant de toute la région, le dimanche surtout car on y faisait procession. Les Républicains en prirent ombrage et déterrèrent le corps avant de le jeter dans la Loire. Les croyants du pays sauvèrent ce qu’ils purent des ossements et des habits du martyr et honorèrent ces restes comme des reliques.

Longtemps après on allait encore sur la tombe du « saint » de La Mouidais et on y amenait surtout les enfants tardifs à marcher.

  (Source : F. GUERIFF - L’Éclair du 27 octobre 1964)