MONTOIR : L’ile du Clos et celles de l’est
Drélif
Les métairies au XVIII ème
DRÉLIF ou DERLIF
La plus importante métairie avec celle de Kerfeil est située à
l’extrémité est de l’île du Clos, non loin du territoire de Donges. On prononce
et écrit souvent «Drely».
Le premier occupant dont nous trouvons mention au XVIIIème siècle est
Julien BAZILLE époux de Perrine BARBE. Il y meurt le 5 avril 1732.
Ensuite nous avons François TRÉMOUREUX qui en juillet
Jusqu’au 14 juillet 1764, date de son décès, Jacques TRÉMOUREUX,
peut-être un frère de François, vit
aussi a Drélif avec son épouse Jeanne OLLIVAUD.
Leur fille Julienne a épousé le 13 janvier 1761 Julien BROSSEAU de
Donges. Ce couple quittera la métairie après le décès de Jacques, pour
s’installer à la Boutardière pendant que, veuve, Jeanne OLLIVAUD rejoint son
fils François à La Pasquelaye.
Les métayers François TREMOUREUX et Marie DELAHAYE ont des enfants qui
vont avec eux assurer la marche de l’exploitation. Ce sont :
-
Marc TREMOUREUX né vers
- Gabriel TREMOUREUX, né vers
- Charles TREMOUREUX, né le 3
septembre 1736, s’est marié le 21 novembre 1758 avec Jeanne PONTCHATEAU. Il a
travaillé à la maison noble de La Motte, est revenu en 1766 à Drélif où il décède le 21 mars 1801.
Les fils de Marc : Pierre, marié le 9 février 1779 et Laurent, marié le 11 février 1783 quittent Drélif
après leurs mariages. Tous les deux mourront à Trégonneau en 1802 et 1817.
Ce sont les fils de Gabriel qui restent à la ferme :
- Jean TREMOUREUX, marié le 22
août 1786 à Jacquette BAZILLE de Crossac tient la métairie jusqu’à son décès le
28 octobre 1816
- Denis TREMOUREUX, marié le 8
janvier 1782 à Françoise LEBEAU, meurt prématurément le 26 février 1784.
- Marie TREMOUREUX épouse le 17
juin 1783 François JOUIN de Donges. Le ménage se fixe à Drélif où Marie meurt
le 3 novembre 1816.
Le 1er avril 1775, Julienne PONTCHATEAU, belle-sœur de Charles et sœur
du Tiers-Ordre de St Dominique, meurt à Drélif.
Un certain Pierre GEOFFRAY, époux de Marie PICAUD, y est aussi décédé le
13 octobre 1786.
C’est donc bien une famille, celle des TREMOUREUX, qui fait corps
pendant ce 18ème siècle avec
la métairie de Drélif.