MONTOIR : L’ile du Clos et celles de l’est
La Motte
Les métairies au XVIII ème
La MOTTE ou La MOTTE-ALLEMAND
Cette seigneurie dut
être fondée par le chevalier Guillaume de La MOTTE dit « l’Allemand »
vers 1370, en même temps que la seigneurie du même nom en Saint-Nazaire.
En 1552, la maison de
La Motte appartenait à Noble Homme Guyon DUFÉ puis, en 1580, à Arthur de CÉVIGNÉ,
époux d’Aliénor GAUTIER. Le notaire LOYSEL l’acheta ensuite et sa fille Perrine
épousa, en 1623, Bertrand L’ESTOURBEILLON qui devint ainsi seigneur de La
MOTTE-ALLEMAND de Montoir en 1632 à la mort de LOYSEL. Leur fils Pierre fut
baptisé à Montoir le 10 septembre 1628 car les L’ESTOURBEILLON, originaires de
l’Estourbillonnais en Ille-et-Vilaine, habitaient leur terre de Boisjoubert
alors en Montoir. (F.GUERIFF – L’Eclair mai 1964)
Un Jehan de L’ESTOURBEILLON l’avait déjà possédée en 1370. Le seigneur
de Boisjoubert devait chaque année « un chapeau de roses rendu sur la tête
de Mr Saint Georges dans la chapelle du château de Lorieux.
Métairie noble, à la sortie du bourg,
sur le chemin de Bratz.
Les métayers
Etienne MOYON et Marie NICOLAS y meurent les 6 avril 1725 et 10 juin 1729.
Le 21 novembre
1758, Charles TREMOUREUX, un des fils du métayer de Drélif, épouse Jeanne
PONTCHATEAU et s’installe à La Motte. Ils y restent jusqu’à ce qu’en 1766 ils
retournent à Drélif.
Julien TREMOUREUX
les remplace. Originaire de Crossac, il a épousé le 23 novembre 1745 Magdeleine
GETIN, laquelle meurt à La Motte le 8 mars 1771.
Françoise OPIAIS,
dont les parents sont à la Boutardière, épouse le 17 juillet 1774 Janne HAUMON
de Missillac. Ils sont à La Motte jusqu’en 1782.
Jean COCHARD qui a
épousé Gabrielle PIED de Donges le 17 avril 1787 s’installe à la métairie.